Alexandre Dumas
Alexandre Dumas naît à Villers-Cotterets le 24 juillet 1803. Il est le fils du général républicain Alexandre Davy-Dumas, lui même fils du marquis Davy de La Pailleterie et d’une esclave noire, Tiennette Dumas, dont il a pris le nom. Sa mère est fille d’un négociant de Villers-Cotterets. C’est elle qui, restée veuve en 1806, élève seule son fils. Son éducation est médiocre. Il passe plus de temps à parcourir les sentiers forestiers de la forêt de Retz que sur les bancs de l’école. Il devient clerc de notaire mais part rapidement à Paris chercher fortune. Il est accueilli par le général Foy qui, lui reconnaissant quelque talent d’écriture, lui procure une place à la chancellerie du Duc d’Orléans. Alexandre Dumas profite de ses loisirs pour parfaire son éducation. Il rêve de vivre un jour de sa plume. Il débute en 1826 par ses Nouvelles. Il se tourne ensuite vers le genre dramatique. La première représentation d’Henri III et sa cour, le 11 février 1829 est un événement, qui marque la révolution romantique. Le duc d’Orléans, qui assiste à la représentation, engage immédiatement Alexandre Dumas comme bibliothécaire. C’est le début d’une carrière publique et littéraire exceptionnelle : près de 300 ouvrages signés, dont certains écrits avec ses collaborateurs. Alexandre Dumas, nourri de ses vagabondages en forêt de Villers, est le plus populaire des écrivains de l’époque romantique, avec ses drames (La Tour de Nesle, Kean) et bien sûr ses romans (Les Trois Mousquetaires, Vingt ans après, le Comte de Monte-Cristo, la Reine Margot, la Dame de Monsoreau…). Voyages, engagement politique, ruines successives, maîtresses nombreuses… la vie d’Alexandre Dumas est à elle-seule un roman. Dernier épisode en 2002 : le transfert de ses cendres du cimetière de Villers-Cotterêts (sa seconde demeure post-mortem) pour les honneurs du Panthéon.